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    Tout commence ici, maintenant tout recommence. Décliner et renaître ; l'enfant. « La vie, la merveilleuse vie recommence encore, force de tout créer et de tout aimer encore » (Albert Camus).
    Elle renaît et grandit, veut changer, mais garde la même âme, jamais elle ne peut l'effacer, oublier, elle ressent comme on donne, vie à l'après, celui qui est tombé à la saison prochaine retombera comme il réapparaîtra. Le temps tourne, accomplit sa révolution. Et toujours répète infiniment ou la même plaisanterie – drame de l'homme du commun.
    Rien de neuf, juste un recyclage infini de chacune des vies sur cette terre, qui est elle-même finie.
    La plante changera ton commun si tu vis avec elle, contrôlera tout, comme le rejet et le dégoût que l'on met de côté et qui en un instant infini reprennent le haut du chapeau.
    Un jour je t'ai pris pour un chapeau parce que ta forme était haute, et moi j'étais tout petit.
    Il revit un instant mais se tasse, se plie comme l'usé.  L'échine courbée, le cafard, et la fourmi deviennent ses amis. Il déambule sombrement, pesant sur lui-même sa misère. Voici un spectre déformé par la vie d'homme qu'il a menée. Se relever pour regarder en face, plus jamais il ne le pourra. Seul se rapprocher de la terre est encore possible.

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