• 006

    La larme coule, la goutte sèche, le long du reflet.
    Reflet de tes pleurs, goutte d'eau salée, envolée.
    En séchant, elle purifie notre âme, et embellie le reflet.
    Elle se dessèche,  visage tendu irrité par le mal d'intérieur qui ne peut plus couler.
    La larme devient l'arme. Protéger ce qui a coulé. Le temps de remplir de nouveau les douves.
    La larme, et le sang que tu fais sortir de tes trous, tu t'évapores.
    Je crois alors t'oublier pour mieux réapparaître mais tu me submerges dans un moment d'inconscience. Tu ruisselles sur moi comme dans le passé au point de devenir indissociable. Nous ne sommes plus qu'un.
    Les trous comme des puits d'où l'on voit la mer. La mer a un visage, c'est un mirage, ton image.
    Et c'est toi là qui la remplit
    Cette mer de secrets.
    Parfois par temps d'orage, j'aime sentir les embruns qui s'envolent des vagues de cette mer.

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :